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Les artistes

Retrouvez ci-dessous le parcours des artistes qui seront exposés.





Ludovic Abbamondi est un photographe autodidacte.

Technicien son, lumière et vidéo de profession, la photographie est l’un de ces langages. Ce geste simple, cette immédiateté de la photographie est, selon lui, un acte complexe.

À la recherche constante du sujet idéal, ce sont les aspérités du paysage qui attirent son attention. En se rapprochant toujours plus du sujet, les détails émergent. C’est là qu’il en saisit l’essence et qu’il dévoile avec finesse la beauté (et le graphisme) de ce qu’il voit.

Pleines de poésie, ses photos sont régulièrement sublimées par l’écriture.

En 2014, il remporte le prix spécial du jury du concours photo de l’Institut national de géographie (Paris 5ème). C’est pour lui une révélation. Deux ans plus tard, il expose de nouveau lors des portes ouvertes des ateliers de Montreuil. Il y présente ses photos de voyage en Thaïlande.

En 2021, il crée son studio photo. Il y réalise des séries photographiques à partir de tableaux et d’objets d’arts artisanaux.



Crédits : Christophe Beauregard



Né en 1966 à Paris, Christophe Beauregard est diplômé des Beaux-Arts de Tours. Il fait de la photographie son moyen d’expression. Entre portrait et photo-reportage, il s’inscrit dans la lignée d’August Sander et de Diane Arbus.

Il articule son travail autour de l’identité et du thème du double où la représentation du corps apparaît dans toute sa complexité.

Le portrait est pour lui une manière de questionner le spectateur sur ce qu’il voit. Entre attente et réalité, l’image ne répond pas toujours à nos espérances. Néanmoins, elle est vecteur de sens et de réflexion dans une société tournée sans cesse vers le divertissement. Mises en scène, jeux de lumière, de couleurs… Il joue avec les apparences et les normes de représentation : dans sa quête du vrai, l’image est le prisme d’une multitude de réalités.

Son originalité lui vaut de nombreuses collaborations notamment avec le Centre Pompidou-Metz, le Centquatre à Paris ou Dior. Il expose régulièrement en France et à l’étranger comme à Francfort (Allemagne) ou à Prato (Italie).

Christophe Beauregard travaille à Paris. Il participe à des résidences artistiques et fait l’objet de publications dans la presse. Entre 2017 et 2020, il travaille en tant que directeur artistique et organise la Nuit Blanche des Enfants à Paris.

Représenté par la galerie Ségolène Brossette, Christophe Beauregard expose actuellement à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris. L’exposition Trouble dans le portrait, dont le commissariat est de Paul Ardenne, présente quatre séries photographiques.




France Bizot est une artiste plasticienne. Née en 1959, elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Représentée par la galerie BACKSLASH (Paris), elle fait du dessin son médium de prédilection.

L’évolution de sa pratique artistique se traduit par l’utilisation de nouveaux médiums tels que la photographie, la céramique ou le dessin sur livres. Ainsi, ses œuvres nous questionnent sur notre façon de consommer les images au quotidien. Dans l’intimité du format, dans la lenteur de l'exécution, dans la douceur des couleurs, France Bizot représente tout type d’image. Des objets du quotidien aux images de films en passant par les réseaux sociaux et les icônes de notre société, la précision des dessins témoigne de la justesse et de la minutie de son processus artistique. Méticuleuse et observatrice, F. Bizot porte un regard bienveillant sur une société qui va toujours plus vite. Ici, elle pousse le spectateur à ralentir et à observer à son tour.


En 2021, France Bizot expose pour la première fois de la céramique lors de l’exposition Natsukashi à la galerie BACKSLASH. En 2022, elle participe à Drawing Now (Paris) aux côtés de Odonchimeg Davaadorj et de Charlotte Charbonnel.




Crédits : Olga Caldas


Olga Caldas, photographe plasticienne, vit et travaille à Paris.

Depuis une quinzaine d’années, elle explore la relation intime au corps au moyen de sa mise en scène et de sa mise en fiction, dans une tension permanente entre culture et nature, espace et temps.


Le corps « véhicule de l’être-au-monde », à la fois objet et sujet, lui permet d’interroger le rapport à sa propre histoire, quête identitaire où l’inconscient et la mémoire se construisent en miroir.

Le corps dans son rapport à la nature, développe l’idée d’un nouvel engagement, une relation d’empathie avec le végétal, un lien fusionnel aux plantes, aux arbres, au jardin comme espace intime, atelier en plein air, riche de toute la symbolique qui lui est rattachée. À la fois Eden, lieu de connaissance et lieu de résistance, entre passé et avenir, le jardin reste suspendu : « ce présent doux et lent, presque éternel, ce temps autre. » Un temps propice à la rêverie, à l’exploration de l’imaginaire, à l’ouverture sur d’autres espaces.

En exergue à son travail elle aime, plus que tout, se référer à cette citation de Michel Foucault, qui exprime si justement sa fascination pour ce corps, véhicule le plus intime, le plus énigmatique, le plus mystérieux, jamais totalement appréhendé, car nous échappant en permanence :

« Le corps est le point zéro du monde, là où les chemins et les espaces viennent se croiser, le corps n’est nulle part : il est au cœur du monde, ce petit noyau utopique à partir duquel je rêve, je parle, j’avance, j’imagine, je perçois les choses en leur place et je les nie aussi par le pouvoir indéfini des utopies que j’imagine. »

— Michel Foucault, « Le Corps utopique ».


Ses photographies sont régulièrement exposées à Paris, à la galerie 55Bellechasse, à l’Immix Galerie et à la galerie Rachel Hardouin. Depuis 2016, elle a réalisé́́ plus d’une trentaine d’expositions en France et à l’étranger (USA, Suisse, Belgique, Portugal).


Olga Caldas



Crédit : Rita Scaglia


Barbara Cassin, médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie française, est philologue et philosophe. Spécialiste de la Grèce ancienne, elle travaille sur ce que peuvent les mots. Elle a notamment dirigé le Vocabulaire européen des philosophies, Dictionnaire des intraduisibles (Seuil-Robert 2004), qui se trouve à son tour traduit, c'est-à-dire réinventé, en une dizaine de langues. Elle a été commissaire de l'exposition Après Babel, traduire (Mucem, 2016-2017) qui a elle aussi vocation à se réinventer dans de nouveaux lieux (Fondation Bodmer, 2017-2018 ; Musée de l’immigration de Buenos Aires, 2022), et propose d’avril à octobre 2022 à la Vieille Charité de Marseille une exposition sur Les Objets migrateurs.


Dernières publications

Le bonheur, sa dent douce à la mort, Fayard, 2020

Les Maisons de la sagesse-Traduire, une nouvelle aventure, avec Danièle Wozny, Bayard, 2021


Barbara Cassin





Crédits : Alejandro Erbetta, ADAGP, Paris


Née en 1990, Julia Dupont est une artiste française d’origine portugaise.

Elle travaille entre la France et le Portugal et développe son activité grâce à des résidences artistiques et des expositions en France et à l’étranger.


Diplômée d’un master en photographie, elle explore les architectures et les paysages. Ce sont pour elle des fragments de pensées et de temps qu’elle évoque à travers la photographie et la vidéo. Observatrice et à l’écoute du monde, Julia Dupont développe une œuvre sensible et percutante au contact des formes, des habitants et de leurs histoires. Elle dessine avec sensibilité l’univers intérieur de ceux qui ont bâti et transformé des lieux singuliers. Dans ses œuvres, la lumière révèle les formes dans une douce et silencieuse intimité.


En 2014, Julia Dupont remporte le premier prix du concours Janus, double face, double sens, double vue, double vie et collabore avec la Galerie Michèle Chomette (Paris) jusqu’en 2018.

Elle expose régulièrement dans divers lieux et participe actuellement à une exposition collective Un Mazarin, neuf artistes contemporains à la Galerie Arts XV-21 (Moret-sur-Loing) et présente une exposition personnelle, Épure - Geometrias do Ó, dans le cadre de l'édition 2022 du Festival de l'histoire de l'art au château de Fontainebleau.



Crédits : Stéphane Dussère


Bénédicte Dussère est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.

Les paysages qu’elle voit et la mémoire des lieux sont pour elle une source d’inspiration.

Si le support est parfois différent, son procédé est souvent le même : Bénédicte Dussère pose l’ombre, palpable, omniprésente. Puis, laisse apparaître la lumière par retrait de la matière.

C’est là que les formes apparaissent.

Elle joue sur la perception du spectateur. L’image glisse subtilement entre figuration et abstraction, ombre et lumière, noir et blanc.

Les pinceaux qu’elle transforme elle-même participent également au surgissement d’une image profonde et intense où l’équilibre des tons concourent à la transmission de l’émotion d’un instant.


Active en France et au Canada, elle expose régulièrement seule ou en collectif à la Galerie Vincent Tiercin à Paris. Mais aussi au centre d’art contemporain Albert Chanot (Clamart) et à la Christine Klassen Gallery à Calgary (Canada).


Crédits : Olivier Garand


Artiste plasticien, Olivier Garand est formé à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. D’abord intéressé par la gravure, il poursuit sa formation aux côtés de Pierre Matthey, peintre suisse. Curieux, il se nourrit de ses multiples rencontres artistiques et d’un voyage en Amérique latine où il y séjourne pendant six mois.

En 1980, il rencontre Florence Maeght et intègre la galerie Adrien Maeght. Il y expose deux fois jusqu’en 1985 où il décide de participer à la Collection Duos : ouvrages artistiques consacrés à la rencontre entre un peintre et un poète ; et d’éditer ses gravures.

En 1987, il commence une carrière de peintre décorateur pour le cinéma mais poursuit néanmoins sa pratique artistique personnelle.

Il réalisa de nombreuses expositions dans divers lieux tels que la Galerie Beau Lézard (1986) ou la galerie Grand Monde de 2016 à 2020 à Paris.

​Aujourd’hui, fort de ses expériences et de l’apprentissage des techniques plastiques, c’est le dessin et l'aquarelle qui le portent. Entre hasard et maîtrise des médiums, Olivier Garand réalise des œuvres minutieuses où dessins, aplats de couleurs, lignes, écritures, collages... se mêlent. C’est avec patience qu’il effectue son travail de composition et de recomposition des formes. Chaque tableau est alors singulier, offrant au spectateur une multitude d’interprétation. Ce qu’il invente, c’est un monde qu’il dit “falsifié”​ : Garand​ embrasse la “société du spectacle” jusqu’à son paroxysme pour créer le meilleur des mondes possible, un monde idéalisé et utopique.



Crédits : Jérôme Avraham Bénarroch


Rachel Krief est réalisatrice et photographe.

Son intérêt se porte d’abord vers le théâtre. Elle suit les cours Florent et les cours de l’Actor Studio au côté de Sarah Eigerman. Finalement, elle se révèle à travers la réalisation de films : derrière la caméra, elle s’attache à montrer une certaine version du réel qu’elle transforme. Persuadée que l’image objective n’existe pas, Rachel Krief nous raconte des histoires avec sensibilité et onirisme. Courts, moyens, longs métrages et photographies concourent à mettre à distance le réel de la fiction, créant une confusion et de ce fait une multitude d’interprétations.


C’est une faiseuse d’image où la femme tient une place considérable. Sensibles, indépendantes, fortes, elles sont sublimées à travers des thèmes qui nous questionnent.

Sa quête est celle de l’intrigue du vivant, celle de la vie. Poétiques et intemporelles, ses créations subliment la réalité, parfois complexe, et abordent la solitude et l’abandon avec justesse.


Diplômée des Ateliers Varan en réalisation documentaire, Rachel Krief met en scène une pièce de théâtre pour le Festival d’Avignon off et réalise de nombreuses fictions telles que La table dressée (2018), The Exchange (20015) ou Linda (2011).



Crédits : Rachel Krief


Florence Lucas vit et travaille à Paris. Artiste plasticienne, elle s’exprime au moyen du dessin, de la peinture, de l'installation et de la performance. À partir de ses expériences vécues, elle utilise ces médiums pour représenter les femmes telles qu’elles sont perçues dans la société. Ce travail sur l’intimité évoque la femme dans l’histoire. Tantôt mère, tantôt sensuelle, tantôt seule, l’artiste questionne les tabous qui les entourent mais aussi leurs émotions, leurs choix, leurs libertés…


Florence Lucas s’appuie également sur ses ressentis pour créer. Dans une série de tableaux, elle dessine les plis de ses draps sur des formes abstraites colorées. La dichotomie des formes géométriques et des lignes courbes dévoile le lit comme un lieu contradictoire où est imprégné l’absence, le plaisir, la solitude, le temps. Ses créations lui permettent d’explorer ses émotions avec douceur et sensibilité.


En 2014, elle crée la Petite Collection. Depuis, chaque année, près de cent artistes sont invités à investir une carte postale vierge par le biais de leur pratique artistique. Objet intime, il requestionne notre rapport à l'œuvre d’art. Objet miniature, il interroge les artistes quant à leur processus créatif. Exposés dans divers lieux comme le White Project ou la galerie Bertrand Grimont, la Petite Collection instaure un dialogue interdisciplinaire et intergénérationnel de taille.


Florence Lucas expose et intervient dans divers lieux tels que le Salon de l’Agriculture (2005), le Centre Albert Chanot à Clamart (2005), la galerie Bertrand Grimont (2021) ou encore l’Espace C02 à Paris (2012).



Crédits : Laura Cortes


Marie Matin est une artiste pluridisciplinaire. Amoureuse du spectacle vivant, elle explore ce monde avec différents médiums. Comédienne, chanteuse, animatrice radio… Elle développe son activité grâce à l’Atelier International du Théâtre où elle rencontre de nombreuses personnalités comme Blanche Salant et Paul Weaver entre autres.

Marie Matin s'intéresse au répertoire contemporain. À partir de textes ou de lettres, elle adapte et interprète des personnages dans diverses salles de théâtre.

Elle anime également des ateliers de théâtre pour le jeune public et les adultes ; et participe à des lectures-spectacles.

Depuis 2001 où elle fonde la Compagnie de la Petite Marie, elle multiplie les mises en scène : d’abord avec l'œuvre de Marie Mercè Roca Les escaliers de Port Bou puis à partir de lettres, elle crée Monsieur Johnson (2010). En 2016, elle réalise/présente Un peu de lenteur ça peut pas faire de mal d’après les textes de Robert Benchley et Pierre Sansot.

Son talent de comédienne lui permet d’explorer le cinéma et la télévision. Prochainement, Marie Matin apparaîtra à l’affiche de Van Gogh in love, un film de Jean-Luc Ayach.




Crédits : Agnès Duroudier


Né en 1948, Jean-Claude Planchet est un amoureux de la photographie. Autodidacte, il arpente les rues à la recherche du hasard et de la beauté du quotidien.

Doté d’une grande observation, il se plaît à raconter des histoires où chacun est maître de son imagination.

Il commence sa carrière dans le photo-journalisme et écrit sa première interview sur Jean-Jacques Sempé, illustrateur humoristique de renom. Alors introduit dans le milieu, il réalise son service militaire en tant que photographe puis rejoint une agence de photo publicitaire où il y apprend toute la technique photographique.

Mené par la chance et les nouvelles rencontres, il intègre le Centre Pompidou pendant 35 ans. Photos d'œuvres, d’architectures, de vie sociale… Il y enrichit les catalogues d’exposition. La qualité de son travail lui vaut une exposition au sein même de l’institution : Air de Paris (2007) exposait trois de ces œuvres finalement acquises par le musée. Cette consécration lui vaut des expositions à l’Institut Français de Florence et à Paris entre autres.

Aujourd’hui à la retraite, Planchet revient sur l’édition de livres. C’est la trace de sa passion pour l’écriture et la photographie qui le nourrit. Pleins de projets en tête, il prépare actuellement une exposition à la Ruche (XVème arrondissement de Paris).




Crédits : Marcella Barrios / Hans Lucas


“De tout temps, dans toutes les civilisations, les images sont une façon de codifier le monde. Si une image concourt à une production de masse, je préfère m’en détourner quitte à perdre en lisibilité. Si je me consacre à l’art, ce n’est pas pour le goût des autres mais par goût du politique au quotidien. L’art est pour moi un bien commun. C’est un acte de résistance aux codifications, à la division du travail et à l’exploitation de notre temps. L’art réunit le faire et le ressentir, la pensée et l’action. C’est une façon de résister à la marchandisation anonyme du monde.”


Barbara Portailler vit et travaille entre Saint-Denis, Berlin et Lisbonne. Normalienne et diplômée de l'Ecole Normale Supérieure et de l'Ecole des Arts de la Sorbonne à Paris, elle est agrégée d’économie et diplômée en relations internationales (IUHEI, Genève) et en arts visuels (Ecole des Arts de la Sorbonne, Paris). Ancienne cadre d'ONG et auteur d'une thèse sur "l'art circulaire", elle explore différentes formes d'intelligence collective de renouvellement, via la réutilisation des restes et des empreintes. Inspirée par le temps de la nature, les cycles de la matière et les interactions du vivant, elle crée des installations temporaires et des sculptures ou photographies. Chaque œuvre est systématiquement réutilisée ou revisitée pour créer celle à venir : un cycle que seule l'entrée dans une collection peut figer.


Barbara Portailler



Crédits : Camille Frasca


Née à Montpellier, Jeanne Susplugas est une artiste pluridisciplinaire. Elle investit bon nombre de médiums artistiques : le dessin, la peinture, l’installation, la sculpture, la céramique, le son, le film, la réalité virtuelle, la lumière… Autant de langages différents pour interroger notre rapport à nous-même, notre rapport aux autres, et la manière dont nous évoluons dans un monde à la fois obsessionnel et dysfonctionnel.

Engagée, elle joue sur des dichotomies entre le beau, le sensible, l’inquiétant, la peur… Les émotions ressenties sont des vecteurs de réflexion face aux dispositifs d’enfermement qu’elle met en place.


Jeanne Susplugas expose régulièrement en solo show ou collectivement en France et à l’étranger comme au KW à Berlin, à la Villa Médicis à Rome ou au Musée Fabre (Montpellier). Dernièrement, c’est à la galerie virtuelle du Jeu de Paume (Paris) qu’elle est intervenue. Là où habite ma maison, exposition virtuelle et acte performé, a encore une fois révélé la sensibilité de l’artiste à l’égard de nos quotidiens bouleversés lors du confinement.


La qualité de ses œuvres lui ont permis d’obtenir de nombreux prix tels que le prix Opline ou le prix d’art contemporain Philips-Artsper.




Crédits : Virginie Trastour


Virginie Trastour, Diplômée de l'ENSBA de Paris.


Le travail de Virginie Trastour est protéiforme, ce qui lui permet de créer un récit.

Elle porte un intérêt sentimental sur l'état d'abandon des choses, objets et espaces. Les résidus de la vie et tout ce qui a témoigné d'un passage, d'une mémoire. En exhumant des objets, photographies, os, carcasses de voitures, posters, vinyles...sa pratique consiste à intervenir sur leurs états de dégradation par assemblages, collages, hybridations et ou formes dessinées, découpées.

C'est ainsi qu'en re convoquant des êtres disparus, une culture rock, pop ou sensuelle, elle cherche à faire exister, à inscrire des histoires dans un lieu et créer des correspondances entre un périple désertique et une errance urbaine.


Son travail est présent dans plusieurs collections (Artothèque de Caen, La maison particulière Bruxelles, Casell'Arte Corse...), et est représenté par Wild Projects / Paris, la galerie L'Oeil Histrion / Caen.


Virginie Trastour




Crédits : Benjamin De Biasi


Après des études en sociologie de la communication, Viviane Zenner obtient le diplôme de l'Ecole Supérieure d’Art de Lorraine – ESAL, à Metz avec les félicitations du jury. Dans ses séries photographiques elle traite des limites de la représentation où les phénomènes entre appa

rition et disparition se donnent à notre regard.

Elle s’intéresse aux paysages urbains, aux sites industriels, aux espaces entre ville et périphérie. Viviane Zenner revient en des lieux qu’elle a en mémoire ; elle ouvre des brèches, des chemins qui mènent ou arrêtent notre regard. Comme l’écrit Alain Coulange, ses photographies « ne traitent pas expressément de la représentation, du spectacle de la représentation, mais de ses extrêmes ».

En 2012, l’artiste ouvre et instruit un champ curatorial inventif et généreux à la galerie associative des jours de Lune et à l’église des Trinitaires de Metz. Elle favorise les rencontres entre l’art contemporain et le public, soutient les artistes dans leurs projets. Sous le label End éditions, elle publie également des textes, des livres d'artiste, des entretiens et des monographies, des ouvrages qui explorent les relations entre art contemporain et création littéraire.


Pauline Lisowski



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